"Tout le pays est couvert de montagnes et les chemins montent et descendent continuellement, de sorte qu'on est enfoui dans des gorges et des maquis ; tout à coup, le paysage change comme un tableau à vue et un autre horizon apparaît. La route que nous parcourions contournait le bord de mer et nous marchions sur le sable ; il y avait un soleil comme tu n'en connais pas, qui dominait toutes les côtes, et leur donnait une teinte blanche et vaporeuse. Tous les rochers à fleur d'eau scintillaient comme des diamants et, à notre gauche, les buissons de myrtes embaumaient".
Gustave FLAUBERT
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